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J’espère que ce message vous trouve en excellente santé et en pleine découverte de nouveaux romans.
Pour ma part, je suis toujours plongée dans l’écriture de ma prochaine histoire qui avance bien.
Au menu d’aujourd’hui, l’art dans mes romans, l’exposition à Lille « Où sont les femmes ? » et un joli retour de lectrice.
L’art dans mes romans
En lisant mes livres, vous avez peut-être deviné combien l’art est important dans ma vie. Une référence artistique me permet de créer une atmosphère, d’affiner une description, d’initier un dialogue, de susciter une émotion et surtout de construire le chemin de résilience de mes personnages.
Deux artistes Carla Querejeta Roca et Yves Caillaud m’ont autorisée à attribuer leurs œuvres à deux de mes personnages, Rosalie et Victor. D’autres artistes rejoindront mes prochaines histoires.
Les artistes en partageant l’intime qui les anime, nous aident à nous relier à nous-même.
Dans Cerise au Soleil, Esperanza, nous partage les affres de la création à travers l’écriture de romans.
Dans Libérer les Secrets tome 1, la photographie pour Victor et deux femmes sculptrices (Camille Claudel et Lucienne Heuvelmans) pour Rosalie ouvrent un possible avenir à ces deux enfants blessés.
L’exposition : « Où sont les femmes ? »
L’accession des femmes au statut d’artiste, à la professionnalisation, passe par la diffusion. Leur travail doit être connu, voire reconnu, et leurs œuvres montrées dans des expositions et des institutions.
Annie Combelles – page 13 – Bruits d’ateliers Penser l’art au féminin – Editions Kubik
Durant la visite de l’exposition, Où sont les femmes ? au Palais des Beaux-Arts de Lille, je mesurais la passion, la détermination, l’engagement de ces femmes pour faire émerger leur art de façon visible à une époque qui les cantantonnait à leur foyer. Elles m’ont impressionnées.
Je remerciais les hommes qui ont soutenu ces 80 femmes artistes, les ont encouragées à croire en elles, les ont formées, exposées, présentées à des institutions ou des collectionneurs car sans eux (père, frère, mari, amant, ami, professeur…) ces femmes artistes auraient été encore inconnues.
Bien sûr, j’ai été révoltée par leur éviction ou leur oubli, par la documentation inexistante sur certaines œuvres, par les interdictions et les exclusions dont elles ont été et sont encore victimes. C’est pour cela que je pensais avec reconnaissance à ces rares hommes qui les ont soutenues pour rendre visibles leurs oeuvres. J’ai la conviction que des relations apaisées, respectueuses et équilibrées entre les hommes et les femmes ouvrent à d’infinis possibles pour chacun et nous tous, malgré les contraintes et le poids de l’histoire.
Au cours de cette visite, je me suis intéressée aux femmes sculptrices – le personnage de Rosalie devait m’influencer 😉 – et plus particulièrement à celles qui pratiquaient la taille directe. La sculpture, art majeur, étant réservée aux hommes, les femmes se cantonnaient aux arts mineurs comme la gravure ou l’aquarelle.
Je n’ai trouvé que deux statues taillées dans la pierre, les voici.
Photo personnelle
Marguerite de Bayser-Gratry
(1881-1975)
Buste de jeune fille, pierre rose de Bourgogne.
L’artiste se forma à la sculpture en autodidacte puis auprès de François Pompon.
J’ai admiré ce visage expressif, doux et porteur d’une certaine sensualité.
Photo personnelle
Madeleine Jouvray (1862-1935)
La Douleur, marbre
Elle fut élève de Rodin, partagea un atelier avec Camille Claudel. Ce visage masculin voilé est un sujet singulier d’une grande modernité. Une artiste méconnue.
Se procurer le catalogue de l’exposition : Où sont les femmes ? – Palais des Beaux-Arts Lille-Editions Invenit.
Mots de lectrice
Les mots d’Antonella, une lectrice avec qui j’échange sur Messenger, m’ont particulièrement touchée car elle a su traduire l’autre regard sur les relations humaines que je porte à travers mes romans.
(…) J’ai été tellement conquise et touchée par vos romans, vous libérez la parole, vous lui accordez le sens juste…. Je ne suis pas une musicienne, j’ai l’impression que vos mots accordent un piano qui aurait déraillé…(…)
Un immense merci Antonella
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Merci pour vos petits mots du cœur qui me soutiennent et m’encouragent.
Je vous souhaite des rencontres artisitiques qui vous surprendront et vous feront vibrer d’émotions de toutes sortes,
Je vous embrasse
Marie-Laure
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